Lexique du Broadcast : connaître les mots pour comprendre les techniques

Connaissez-vous tous les termes du Broadcast ? Pour bien comprendre les techniques, il faut maîtriser les mots. Voici un petit lexique de base.

Analogique : la diffusion analogique  met en jeu des courants et tensions électriques variant dans des limites fixées contrairement à l’électronique numérique qui diffuse une série de séquences de données 1 ou 0. Une donnée analogique peut prendre une infinité de valeurs différentes, alors qu’une donnée numérique ne peut avoir que des valeurs basiques échantillonnées dans le temps. L’analogique présente un temps de réponse quasi immédiat tandis qu’un traitement numérique nécessite toujours un temps de traitement supérieur.  En revanche, un traitement numérique permet d’effectuer des multiplications et surtout une mémorisation des données, ce que ne permet pas un traitement analogique.

Broadcast : verbe anglais  signifiant « diffuser ». Ce terme s’est imposé dans l’univers  des techniciens de  télévision pour qualifier le niveau d’un équipement, d’un système de diffusion ou d’une source.   Ce mot est devenu l’équivalent d’un adjectif signifiant « respecte les normes professionnelles » (« qualité broadcast »).

Broadcasting tv : dans le domaine de la télévision, ce mot est tout simplement synonyme de diffusion (télé ou radio). Comme en anglais.

Broadcasting informatique : dans le domaine de l’informatique  et des réseaux, ce terme désigne un mode de transmission des données. Sur des réseaux, on diffuse les données par paquets depuis le serveur à de nombreux « clients ».  Les protocoles de communications  décrivent alors une méthode simple pour diffuser des données et « adresser » ces paquets de données (leur donner une ou plusieurs adresses de destination). On peut donc le faire en mode « unicast » (dans ce cas on ne s’adresse qu’à un client : envoi de paquets point à point),  en mode « multicast » ( envoi de paquets à plusieurs adresses IP qui se sont abonnées au préalable pour recevoir les paquets) ou un mode « broadcast » : envoi de paquets à toutes les machines du réseau.
La sélection pourra se faire par l’adresse qui est celle du protocole internet IP. Par exemple, en IPv4 (version 4 du protocole), l’adresse de diffusion 192.168.1.255 sera interceptée par tous les ordinateurs ayant une adresse entre 192.168.1.1 et 192.168.1.254.

Enhanced-definition television, extended-definition television, et EDTV décrit les formats vidéos plus performants que la norme SDTV sans pour autant atteindre la HD. Le format EDTV ne peut être véhiculé par les câbles composite et S-Vidéo, et donc implique obligatoirement l’utilisation de câbles RVB ou YUV, ou d’une Péritel utilisée en RVB.
Le signal EDTV est progressif et donne de ce fait de bien meilleurs résultats lors de l’affichage sur un téléviseur HD. Il correspond aux formats:
640×480p (VGA)
720×480p (NTSC, affichage progressif)
720×576p (PAL, affichage progressif)

Ethernet est un protocole de réseau local à commutation de paquets. Depuis les années 1990, on utilise Ethernet pour la connexion des postes clients, et des versions sur fibre optique pour le cœur du réseau. Depuis quelques années, les variantes sans-fil d’Ethernet (« Wi-Fi ») ont connu un fort succès, y compris pour des usages professionnels.

High Definition Multimedia Interface (HDMI) (Interface Multimédia Haute Définition ) : c’est une norme totalement numérique pour transmettre des flux  et destinée au marché grand public. Le HDMI permet de relier une source audio/vidéo  à un dispositif compatible – tel un téléviseur HD.

HDTV (High Definition Television ou TV Haute Définition) :
Elle correspond aux formats d’image suivants

  • 1280×720p
  • 1920×1080i
  • 1920×1080p

IPv4 (Internet Protocol version 4)   C’est  la première version d’Internet Protocol (IP). Elle est  encore en 2015 à la base des communications sur Internet. Chaque interface d’un hôte IPv4 se voit attribuer une ou plusieurs adresses IP codées sur 32 bits. 4 294 967 296 (soit 232) adresses maximum peuvent donc être attribuées en même temps  (en fait un peu moins, un certain nombre n’étant pas utilisables, car réservées à des usages précis). Le nombre d’adresses IPv4 ayant atteint son maximum le 3 février 2011, une nouvelle version d’IP, IPv6 est en déploiement.

Multicast (multidiffusion) : on parle aussi de diffusion de groupe ou de diffusion multipoint. Tous les récepteurs à qui s’adresse les données doivent s’abonner au « groupe ». Les routeurs intermédiaires savent donc leur adresser les paquets de données. Ceci permet donc de diffuser de la vidéo en direct vers une large audience, par exemple. En streaming unicast, on envoie une information autant de fois que l’on de connexions simultanées, ce qui consomme beaucoup de temps serveur et de bande passante. En multicast, le paquet n’est émis qu’une seule fois par la source et est routé vers toutes les machines concernées.

Numérique: c’est un mode de traitement des données en 0 et 1 -voir analogique-

Reliable multicast : le trafic multicast étant unidirectionnel, l’utilisation de TCP n’est pas possible, seul UDP est donc utilisé. Les mécanismes d’évitement de congestion et de retransmission fourni par TCP ne sont pas disponibles, les applications doivent donc tolérer les pertes ou faire usage d’un système de retransmission basé sur unicast, ce mot de transmission est alors appelé Reliable multicast.

RGB ou Rouge, vert, bleu : c’ est un systèmes de codage informatique des couleurs. Les écrans reconstituent une couleur à partir de l’intensité de chacune des trois couleurs primaire (rouge, vert et bleu) dans la couleur constituée. Les intensités sont souvent exprimées avec chiffre dont le maximum est 255. Ainsi un rouge sera noté rgb(255,0,0), un vert rgb(0,255,0), un blanc rgb(255,255,255), un noir rgb(0,0,0).

RJ45 est le nom usuel du connecteur 8P8C(8 positions et 8 contacts électriques) utilisé lors des connexions Ethernet. Un connecteur RJ45 est une interface physique souvent utilisée pour terminer les câbles de type paire torsadée.

Routeur : c’est un élément intermédiaire dans un réseau informatique assurant le routage des paquets de données. Son rôle est de faire transiter des paquets d’une interface réseau vers une autre, selon un ensemble de règles.

SDTV : (définition standard pour la télévision), résumé souvent par le terme SD. Ces lettres désignent une série de normes de résolution d’image vidéo NTSC, PAL ou SECAM. Ces lettres servent surtout à distinguer la définition de ces normes historiques, de celle des signaux haute définition (HD).
Les formats 720x480i (NTSC entrelacé numérique), 720x576i (PAL entrelacé numérique) font partie des normes à définition SDTV (SD)
Les formats dont la définition verticale est égale ou supérieure à 720 pixels sont classés dans la haute définition HD.

Set-top box (STB) :  c’est un boîtier décodeur, comparable aux décodeurs grand public qui permettent de recevoir les chaines de télévision sur son écran de télévisin. En fait le terme SPT désigne de façon générique tout adaptateur transformant un signal externe en un contenu et l’affichant sur un écran.

Ultra hautes fréquences (UHF)La bande des Ultra hautes fréquences est la partie du spectre radioélectrique comprise entre 300 MHz et 3 000 MHz. Cette bande s’est développée avec la saturation de la bande VHF, et a été rendue possible par le passage de l’électronique à tubes aux transistors. La bande au-dessus de 1 000 MHz a été utilisée d’abord pour les radars, puis la télévision, puis les liaisons par satellite (GPS, téléphonie mobile), et enfin plus récemment pour les téléphones mobiles GSM et les liaisons Wi-Fi ou Bluetooth.

Very High Frequency (VHF)  : c’est la bande des très hautes fréquences  des ondes radioélectriques s’étendant de 30 MHz à 300 MHz . La moitié du spectre est utilisé pour la diffusion de la radio FM et de la télévision. Le reste est à usage privé, maritime, militaire, etc.

VGA (connecteur)  : c’est un connecteur utilisé pour relier une carte graphique à un écran d’ordinateur en mode analogique. Il est composé de 15 broches organisées en trois rangées. Certains ordinateurs portables ont la variante miniature de ce connecteur, le mini-VGA. Ce connecteur est parfois appelé aussi RGB, HD-15 ou D-sub 15. I
Les câbles et connecteurs VGA sont utilisés pour transmettre les signaux suivants :

  • les composantes vidéo analogiques RGB (rouge, vert, bleu), afin de reconstituer les couleurs de l’image
  • la synchronisation horizontale H,
  • la synchronisation verticale V,
  • des signaux numériques d’identification des moniteurs.

Conclusion : Voilà un aperçu d’un lexique sur le « broadcast » non exhaustif pour comprendre les différentes techniques de broadcasting employées.