La sécurité dans les bus

La sécurité des voyageurs est un des soucis majeurs des autorités organisatrices de transport public et des régies de transport public. Incivilités, dégradations, agressions sont le lot quotidien de trop d’entreprises assurant ces services publics. La vidéo-surveillance devient donc une nécessité pour assurer la sécurité des voyageurs et des conducteurs.

Seulement voilà, facile à dire, plus difficile à mettre en oeuvre. Les problèmes techniques majeurs sont au nombre de trois.

• Tout d’abord, il faut pouvoir disposer de suffisamment de caméras dans les bus, de façon à ce qu’aucun angle mort ne puisse subsister.
• Ensuite, autre élément critique, il faut que les images puissent être émises et traitées de façon centralisée. On tombe là sur une difficulté technique importante. Des dizaines de bus, équipés de plusieurs caméras chacun, émettant des images non stop, via des réseaux 3G ou 4G, cela représente des quantités impressionnantes de données et peut représenter des coûts faramineux de forfaits d’abonnement à ces réseaux.
• Enfin, il faut que les images transmises soient utilisables par les salles de contrôle. A quoi bon recueillir les images d’une agression si on ne peut ensuite rien en faire : visages flous, identification impossible, etc.

On le voit, le dispositif proposé répond aux trois contraintes-clés.

•  Il met en oeuvre 8 caméras dans un bus : de quoi garantir « zéro angle mort »
•  Il permet une image de qualité à bas débit, donc peu gourmande et économique sur la consommation de forfait.
•  Enfin, il dispose à l’arrivée du meilleur système de reconnaissance biométrique du marché.

Ce dispositif est actuellement en test dans une grande ville de France et est promis à un très bel avenir. Le test est encourageant et les visiteurs passés sur le stand de Visionetics Internation lors du dernier salon Transport Public (où a été réalisée l’interview ci-dessus) se sont tous montrés très intéressés.